L’émission 697 IA propose de s’interroger sur des questions concernant l’intelligence artificielle, de débattre et de découvrir les entrepreneurs de demain dans ce domaine. Autour de la table, un jury composé de Jean Vient (président de la CPME), Anne Podunavac (Boost in Lyon), Fabian Humbert (Kinetti Technologie), Claude Taieb (inventeur de la microinformatique) et Yves Charles (Avionéo). Chaque épisode accueille un invité, celui du jour est Vincent le Cerf, docteur en IA et fondateur de METAGENIA

L’IA n’existe pas ?

Pour l’invité de cette première émission, Vincent Le Cerf, l’intelligence artificielle n’existe pas vraiment. En effet, il explique que l’IA en tant que domaine de l’informatique existe mais qu’il n’y a pas d’intelligence véritable. Ce ne sont que des algorithmes qui simulent l’intelligence humaine. Les capacités intellectuelles résident davantage dans les créateurs de ces logiciels.

Que faut-il pour faire fonctionner une IA ou de l’informatique augmentée ?

Pour faire fonctionner l’IA ou l’informatique augmentée, il faut d’abord énormément de datas. Ces données sont récoltées dans notre quotidien lorsque l’on se déplace, lorsqu’on achète quelque chose… Mais il faut également une puissance de calcul énorme pour analyser les données en mémoire. Aujourd’hui, cette vitesse atteint les 200 millions de milliards d’opérations par seconde et ne cesse d’augmenter très rapidement. Il est en effet probable que cette performance double dans les prochains mois pour atteindre les 400 millions de milliards d’opérations par seconde.

Les différents savoir-faire de l’IA

    • La perception de l’image
Que cela soit des images fixes, animées ou encore du son, l’intelligence artificielle est aujourd’hui capable grâce au machine learning, d’analyser et de reconnaitre très précisément ce qui les compose. Par exemple, dans le milieu médical, la machine peut lire des radios de façon beaucoup plus précise que l’humain.
    • La mémoire
Depuis déjà de nombreuses années, la machine dépasse l’humain notamment dans le jeux d’échec car elle anticipe les combinaisons de son adversaire et explore les possibilités que les humains n’avaient encore jamais envisagées. Pour donner un autre exemple, dans le domaine de la jurisprudence, l’ordinateur est capable d’analyser un cas et de le rapporter à des dossiers similaires d’une énorme base de données.
    • La représentation symbolique des choses
L’intelligence artificielle est capable de savoir à partir d’une image si l’action qui s’y passe est une chute ou bien un saut volontaire ou encore qu’un lionceau est plus dangereux qu’un chat. Cependant les humains apprennent beaucoup plus vite que la machine car nous avons besoin d’un seul exemple pour comprendre. Alors que l’IA, elle, a besoin de 20 000 voir 30 000 images pour comprendre et être capable de le repérer.

Le Concours 697 IA, entre entrepreneurs

Le concours 967 IA permet aux entrepreneurs innovants de partager leur projet et d’être conseillés par le jury de l’émission. Lors de cet épisode, quatre entrepreneurs sont venus présenter leur création :
SIATECHEntreprise qui a développé une télécommande industrielle mains libres qui permet de contrôler la machine via la position du bras de l’humain. Elle a pour objectif de répondre aux attentes des industriels qui sont la sécurité au travail et l’ergonomie.
CILV 3Dentreprise spécialisée dans la création d’imprimante 3D et lus spécifiquement de de têtes d’imprimantes qui chauffe à près de 500 degré de façon très rapide. Elle permet de travailler sur tous les plastiques ainsi que le métal et de gagner en efficacité dans la production.
CMPhyentreprise qui a développe le contrôle non destructif. C’est à dire le fait de contrôler des pièces sans les abîmer. Pour cela elle utilise les méthodes ultrasonores et ultramagnétiques dans les domaines ferroviaires ou encore de l’aéronautique. Leur dernier projet est la création de capteurs miniaturisés qui seraient intégrés directement aux structures et qui donnerai un diagnostique en temps réel.
SKYZENsite internet qui permet de digitalisé le suivi de la maintenance des petits aéronefs. Il permet aux différents corps de métiers qui travaillent autour de la maintenance de travailler sur la même plateformes et d’avoir toutes les informations à disposition.